Assassinat de Jovenel Moïse: plus de 70 personnes dont Martine Moïse, Claude Joseph, Gary Bodeau, Reynald Lubérice, Antonio Chéramy, Wendelle Coq, Joseph Félix Badio, Paul Denis, sur le banc des inculpées.
2 min read75 personnes dont Martine Moïse, Claude Joseph, Gary Bodeau, Reynald Lubérice, Antonio Chéramy, Wendelle Coq, Joseph Félix Badio, Paul Denis devraient être inculpées et renvoyées devant un tribunal criminel, selon le réquisitoire du commissaire du gouvernement, consulté par Gazette Haïti.
Ils sont des Colombiens et Haïtiens, qui, selon le réquisitoire d’informer auraient participé à un niveau ou à un autre à l’assassinat du président Jovenel Moïse, le 7 juillet 2021. Plusieurs noms sur la liste sont des proches du président dont son épouse, son ancien premier ministre et des conseillers.
Les présumés coupables sont repartis en 4 catégories, selon le réquisitoire du commissaire du gouvernement.
Parmi les auteurs:
Christian Emmanuel Sanon, Joseph Vincent, James Solages, Jean Laguel Civil, Joseph Félix Badio, Dimitri Hérard, Léon Charles, John Joël Joseph Wendelle Coq Thélot, Reynaldo Corvington, Roodolph Jaar, Samir Handal;
Certains complices:
Paul Denis, Martine Moïse, Claude Joseph, Reynald Lubérice, Ardouin Zéphirin, Gary Bodeau, Louis Gonzague Day, Jeantel Joseph, Antonio Chéramy, Jean Jacques Nau, Faustin Mésadieu Harrisson Ernest, François Cinéus
Omission et complicité:
Kessa Macky, Jean Eddy, Louis Emmanuel, Prévot Mozart, Rony François, Miradieu Faustin, Jeanty Hubert, Ronald Guerrier, Bony Grégoire, Hyppolite Clifton, Joseph Gertrand Vincent, Bastien Conrad, Paul Eddy Amazan
Complicité et associations malfaiteurs
Parmi les Colombiens:
German Alejandro Rivera Garci, Angel Mario Yarce Sierra, Edwin Enrique Rodriguez Blanquicet, Gersaint Mendivelso James, John Jaïro Ramirez Gomez, Juan Carlos Yepes Clavyon, Carlos Giovanni Guerrerro, Castañeda, Mario Palacio Palacio.
La plupart les personnes indexées par le commissaire du gouvernement ont été auditionnées par le juge et le dossier a été envoyé au commissaire du gouvernement pour son réquisitoire d’informer. Rappelons que le juge n’est pas lié par les recommandations du commissaire et décidera de son propre chef dans le cadre de son ordonnance de renvoi.
Suite aux informations ayant circulé dans la presse, le parti politique EDE de Claude Joseph a vite réagi mardi à travers un communiqué de presse, en exprimant « sa stupéfaction ».
Selon EDE, « Si elle était confirmée, cette information ne serait que la preuve de l’instrumentalisation politique du dossier de l’assassinat du Président Jovenel Moïse par le Gouvernement dirigé par le Premier [ministre] de facto Ariel Henry ».