Le Brésil invité à prendre la tête du déploiement militaire en Haïti
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Le déploiement d’une force militaire en Haïti pour combattre les gangs se fait toujours attendre. Malgré la demande du gouvernement haïtien à cet effet, aucun pays, dit ami, n’a encore pris la décision de diriger la troupe. Selon ce qu’a rapporté l’AFP, le vendredi 5 mai, citant Linda Thomas-Greenfield, les États-Unis se tournent vers le Brésil pour l’inviter à prendre la tête de la mission.
Linda Thomas-Greenfield est l’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies. Elle s’est rendue au Brésil dans l’idée d’encourager le gouvernement brésilien à prendre le leadership d’une nouvelle mission en Haïti, ce pays qui a déjà dirigé une précédente mission de l’ONU sur le territoire haïtien. Lors de son retour du Brésil, se confiant à l’AFP, Madame Thomas-Greenfield a indiqué que les Brésiliens se soucient d’Haïti.
D’après ses dires, ils veulent que quelque chose soit fait et se sont engagés à travailler avec le Conseil de sécurité de l’ONU pour trouver une voie à suivre. Plus loin, l’ambassadrice a indiqué que les Nations Unies sont frustrées de n’avoir pas pu faire des progrès plus rapidement dans le dossier d’Haïti.
Cela fait des mois que le Premier ministre haïtien et l’ONU plaident en faveur d’une intervention militaire dans le pays. Ravagée par la violence des gangs, Haïti est toujours au bord du gouffre et aucun pays des puissances mondiales, dits amis, d’ailleurs, ne souhaite diriger une force militaire sur le sol haïtien.
Source: Trifoumi enfo