Emeutes au Sri Lanka : la colère populaire pousse le président Rajapaksa à la démission
2 min readDes images qui feront date dans l’histoire du Sri Lanka. Des milliers de personnes ont pris d’assaut samedi la résidence du président Gotabaya Rajapaksa qui a réussi à prendre fuite et à être placé “en lieu sûr”.
Le palais présidentiel envahi
Sur les images, relayées sur les réseaux sociaux, on pouvait voir les manifestants déambuler dans les couloirs du palais présidentiel à Colombo, se prendre en photos dans une chambre et se baigner dans la piscine de la résidence.
Démission le 13 juillet
Les protestataires réclament avec un insistance le départ du chef de l’État qu’ils accusent de “mauvaise gestion” dans un contexte de profonde crise économique renforcée par la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation
“Je ne me trompe pas en disant que nous avons gagné la lutte aujourd’hui”, dit ce manifestant. “Nous nous sommes réunis en laissant de côté toutes les différences et nous avons encerclé la maison du président. Et nous attendons une déclaration de monsieur Gotabaya Rajapaksa pour dire qu’il a démissionné.”
Une déclaration qui a fini par arriver. Le président du Parlement a annoncé que le chef de l’État avait pris la décision de démissionner, dans trois jours, le 13 juillet afin d’assurer une transition pacifique.
Également visé par les manifestants, le Premier ministre dont la résidence a été incendiée après ce dernier a proposé la formation d’un gouvernement d’union nationale.